dimanche 16 décembre 2012

La longue histoire des réseaux sociaux /2


Lors de mon précédant article traitant de l’histoire des réseaux sociaux, nous nous étions arrêtés à l’histoire mouvementée de MySpace. Il est désormais temps de poursuivre notre avancée dans le temps.
 

Les colosses du domaine

Les deux colosses du domaine débarquent en 2004 et 2006. Et à ce jour, nul ne peut encore les ignorer. En jetant un simple regard, leur influence sur nos vies sociales, mais aussi sur les médias est indéniable. Il ne se passe pas une minute sans que l’on ne nous rabâche leur nom, Facebook et Twitter.
 
Facebook, le plus fameux membre de ce binôme, lève l’ancre en février 2004 et devient rapidement incontournable. Il est lancé dans un premier temps comme un réseau social destiné uniquement aux universitaires des académies américaines. Atteignant aussi vite des sommets, Facebook s’ouvre au monde et cela sans connaître les difficultés de fréquentation rencontrées par ses prédécesseurs. Jouant dans la même cour de jeux que MySpace, il le supplante bien vite, remportant du même coup le secteur des réseaux sociaux dits généraux. Dirigé encore à ce jour par Mark Zuckerberg, Facebook défraye la chronique à plusieurs reprises au sujet de ses conditions d’utilisation et de la gestion des informations personnelles de ses utilisateurs.



La démocratisation du hashtag

Deux ans plus tard, arrivé du second fameux qui démocratise le hashtag « # » et redéfinit le « @ ». Twitter est né ! D’abord passablement boudé par les internautes francophones, Twitter s’y impose en 2012. Basé sur le microblogage, il est dépourvu de tous les outils annexes de ses principaux concurrents. Ce réseau vous laisse poster de cours messages ou « tweets » de 140 caractères maximum. Nouveauté 2012, Twitter intègre à son réseau la possibilité de poster des photos.

Facile d’utilisation, il est désormais usé par les chaînes télévisées de l’Hexagone et notamment dans l’émission de divertissement « On n’est pas couché » de Laurent Ruquier (#ONPC) et dans l’émission politique « Mots Croisés » (#motscroisés) sur France 2. Son utilisation est encore mineure en Suisse romande.

"Twitter, nouveau gouvernail des politiques?" sujet réalisé par l'émission "Les temps modernes" de RTS - La 1ère.

La simplicité fait des ravages

L’année 2011 aura connu la révolution arabe, 2012 connaît (toutes proportions gardées) la révolution des réseaux sociaux simples à l’image d’Instagram. Ce site permet aux utilisateurs de poster des photos transmises à son réseau d’amis. Il offre tout comme Twitter l’abonnement (sans le lien d’amitié à la sauce Facebook) au fil d’actualité de ses connaissances ou autres stars. Il est donc possible de visionner les photos de tout le monde une fois inscrit sur le site. 
J’allais oublier, Instagram est arrivé sur le net en 2011 et a été racheté par Facebook en 2012 pour environ un milliard de dollars US.


La révolution des réseaux est en cours, mais Facebook est là pour en réguler l’afflux…
  
En annexe à notre article :
Intéressé par le lien Instagram et Facebook, lisez l'article de l'ats relayé par RTS.CH.
"Instagram pourra vendre les photos de ses utilisateurs"

Pensez à nous suivre sur Twitter @SereauxSociaux

Source :
www.rts.ch
http://www.jesuis.cm/reseau-sociaux/lhistoire-des-reseaux-sociaux-en-image/

 

vendredi 14 décembre 2012

Elections


« Gewählt ist mit 148 Stimmen… » « Est élu avec 148 voix… » : « Ueli Maurer ». Le politicien zurichois de l’UDC sera donc le président de la Confédération pendant l’année 2013. Est-ce que les « Séraux Sociaux » rapportent maintenant des événements politiques ? Ce n’est pas que je suis un fan d’Ueli Maurer. Je ne m’intéresse pas non plus fortement à la politique. Mais j’ai pris ce sujet pour ce post hebdomadaire parce que c’est de l’actualité et surtout parce qu’il n’est pas si éloigné du sujet des réseaux sociaux.

Le rôle des réseaux sociaux dans les élections en Suisse…

Les élections nationales en 2011 étaient les premières où un politicien qui s’était proposé pour un mandat de conseiller national ou conseiller d’état a pu gagner des voix grâce à ses activités sur les réseaux sociaux. Il n’y avait pas une grande masse d’électeurs mobilisables au travers de Facebook ou de Twitter. Mais peut-être que cela a déjà donné une idée de la manière dont les prochaines élections nationales ou cantonales allaient se dérouler. Lorsqu’un changement de génération parmi des candidats aura lieu et qu’en parallèle, les votants de la génération des usagers des réseaux sociaux deviendront plus nombreux, l’usage des médias sociaux pour communiquer deviendra alors prégnant.

…aux Etats Unis…

Jetons un coup d’œil aux Etats Unis, quelques mois en arrière : les premiers qui ont été informés du résultat de l’élection du président furent les plus que 22 millions de followers de Barack Obama sur Twitter. Son Tweet « Four more years » nous a joint même avant la présentation officielle du résultat. Une petite notice : Mitt Romney lui n’a à peine deux millions de followers.

…et à nouveau en Suisse.

Pour l’instant, les amis et les fans sur Facebook ne sont pas pris en compte sous la coupole du Palais fédéral. D’ailleurs, une simple conseillère nationale valaisanne est plus populaire sur Facebook que le futur président de la Confédération.

Réseaux sociaux à la télévision

Ceux qui ont suivi l’émission spéciale sur la télévision Suisse allemande ce mercredi matin, ils avaient la possibilité d’interagir sur le programme de l’émission : Par Facebook ou Twitter, le téléspectateur pouvait poser des questions en direct aux politiciens. Des tweets concernant l’émission apparaissaient alors sur l’écran et, une fois par heure, le public pouvait voter entre deux reportages.

C’est quoi un Tweet ?

Pour terminer je vous mets ici un clip vidéo, où M. Blocher explique au public dans sa station de télévision, ce qu’est Twitter. Manifestement, il faut savoir que le politicien n’est pas un véritable ami des nouveaux média du Web 2.0.
Source : YouTube / Teleblocher.ch 
Blocher : « Le Twitter, c’est quelque chose où les gens peuvent écrire de manière très rapide leur situation ou leur avis instantané dans un phrase brève. Enfin, twitter écrit ça quelque part et le renvoit à tout le monde. » :-)


Source :
 http://www.sf.tv

 

mercredi 28 novembre 2012

Les entreprises sur les médias sociaux

www.blog.semply-social.com
Avez-vous déjà réfléchi à comment une entreprise prend la décision de s’implanter sur tel ou tel réseau social ? La solution choisie dépendra de la manière par laquelle l’entreprise décidera d’effectuer sa promotion. Les causes peuvent être le domaine d’activité de l’entreprise, les finances et le personnel à disposition ou encore les objectifs et les contenus diffusés. Pour vous présenter ceci, nous nous sommes basés sur le rapport consacré à Youtube, LinkedIn, Google+, Twitter, Facebook et Flickr rendu par des étudiants de l’HES-SO Valais lors de l’année scolaire 2011-2012.

Domaine d’activité

Si chaque entreprise montre un intérêt différent à se retrouver sur un média social selon l’orientation de son activité, chaque média social peut ou ne peut pas convenir à toutes les entreprises. Facebook offre un fort impact publicitaire pour une société, mais le fonctionnement et la mise en page de ce site ne sont pas adaptés au monde professionnel. D’autre part, une compagnie peut trouver un intérêt à posséder un compte sur plusieurs médias sociaux afin de communiquer autrement et de cibler différentes catégories de personnes. Une compagnie d’assurances peut utiliser Facebook pour sa promotion publicitaire et utiliser LinkedIn pour le recrutement de son personnel.

www.alexandreprot.net

Finances et personnel 

Le second point auquel une entreprise doit réfléchir se situe au niveau des ressources financières et de celles en personnel . Pour les réseaux sociaux cités en introduction, la création d’un compte (basique) est gratuite à l’exception des réseaux sociaux « professionnels » LinkedIn (jusqu’à 71€/mois) et Flickr (18€/année). Ces sites font payer les utilisateurs qui veulent disposer d’une palette de fonctionnalités complète. Le temps investi par le personnel pour maintenir les pages et animer les comptes sur les médias sociaux choisis représente un coût plus ou moins élevé pour l’entreprise. Une page sur Facebook peut rapidement devenir contre-productive sans y consacrer l’engagement nécessaire.
Une option peu onéreuse consiste à communiquer avec ses abonnés via Twitter : Il suffit de publier régulièrement des courts messages, sans à avoir à entretenir un site entier.
Le rapport qualité-prix varie en fonction du public cible ou des produits et services qu’elle vend. Les coûts diffèrent selon le support utilisé (texte, vidéo etc.).

Objectifs et contenu diffusés

La cible et le contenu diffusé varient en fonction du média choisi et du public visé. Linkedin, par exemple, permet à des professionnels de communiquer directement entre eux. Le but ici est d’élargir ses relations d’affaires ou de créer des synergies. Sur Facebook, il existe un service payant de diffusion de publicités à un public ciblé en fonction de nombreux critères d’échantillonnage. Les utilisateurs sont incités à « aimer » une page publicitaire, en bénéficiant de promotions ou en pouvant participer à des concours. Bien utilisé, Youtube représente un puissant outil publicitaire. En effet, l’impact d’une vidéo virale peut toucher des millions d’individus. Pour terminer, Flickr est un outil intéressant dans la mesure où il permet de mettre en ligne photos et de petits films de moins d’une minute.

Chacun de ses supports, s’il est utilisé judicieusement, peut générer de la visibilité pour votre société. Vous possédez maintenant quelques clés pour l’intégration de votre entreprise sur les réseaux sociaux.

Article signé par l'équipe SereauxSociaux.

samedi 17 novembre 2012

La Chine et les réseaux sociaux

Si je vous demandais de nommer spontanément le nom d’un réseau social, nul doute que Facebook serait celui que vous me citeriez le plus, loin devant Twitter. Rien d’étonnant à cela : Facebook est le service de ce type le plus utilisé en Europe et aux Etats Unis. Mais est-ce également le cas hors de la sphère d'influence occidentale ? Dans le cadre de cette réflexion, le cas de la Chine, qui n’a pas accès à Facebook, m'a particulièrement interpellé. 

Le Facebook à la chinoise 

Les citoyens de l'empire du milieu  disposent de leurs propres réseaux sociaux. Le plus utilisé s’appelle Renren (depuis 2009, avant il  s’appelait Xiaonei). Il compte presque autant d’utilisateurs que Facebook quand bien même près de 95% de ses inscrits résident sur le territoire chinois. Les fonctionnalités principales sont les mêmes que celles de son frère. Il est à noter que les étudiants sont les premiers utilisateurs de cette plateforme puisqu’ils représentent à eux seuls 96% des inscris.

Ce réseau social a vu le jour en 2005. Il a été conçu par des universitaires et est actuellement passé aux mains d’un consortium internet chinois et d’une banque japonaise. En mai 2011, alors qu'il comptait près de 160 millions de membres, le site réussit son introduction en bourse dans une opération de 734 millions de dollars.

Si dans l'ensemble, Renren offre les mêmes possibilités que son homologue américain, il fournit toutefois un outil dont Facebook n'est pas doté : la possibilité de connaître l’identité des personnes qui ont visité notre profil. Une autre particularité de ce site est sa monnaie virtuelle (calquée sur la valeur du Yuan). Elle permet de réaliser des achats virtuels sur le site, de jouer à des jeux en ligne, etc.

Source google images :  

La censure

Renren est-il censuré ? Poser la question c'est déjà y répondre et de ce fait la réponse ne surprendra certainement personne. On peut même dire que la vérification des données est plutôt rigide et bien structurée. Les posts sont soumis à deux filtres. Le premier est automatique et vérifie l'emploi de certains mots interdits. Il empêche donc l'affichage de tout post comprenant l'un de ces mots prohibés. Un second filtre manuel est ensuite appliqué. Un utilisateur trop souvent censuré verra donc son compte fermer et sera donc banni de Renren.
 

Le Twitter chinois

Comme aux Etats Unis, au Japon et au Royaume Uni, le réseau social qui arrive en seconde position est un site de micro-blogging comparable à Twitter. De par sa structure descendant directement du blog, ses messages sont plus brefs.
 
Ce site, du nom Weibo, est créé en 2009. Il compte aujourd'hui plus de 350 millions d’usagers, 700 millions de visites quotidienne et 100 millions de messages postés chaque jour. Comme le font les stars occidentales avec Twitter, les personnalités chinoises postent sur Weibo. Elles sont aussi suivies par des millions d’internautes et leurs avis sont donc repris et relayés par ces derniers.
 

Le petit frère de MySpace

Qzone est un autre réseau social chinois qui comporte de nombreuses fonctionnalités payantes comme la version mobile par exemple. Il se rapproche de MySpace dans la mesure où permet d’échanger musique et photos. L’importance de ce site n’est pas négligeable puisque en 2009 la plateforme comptait déjà 200 millions d'utilisateurs.
 

Et pour terminer

Il y a assez peu d’informations sur les réseaux chinois, l’accès et l’inscription pour les non chinois est quasi impossible, puisque ces sites n’ont pas de traduction anglaise. Le seul qui offre une version anglaise est Weibo, mais qui lors de l’inscription de localité ne vous propose aucune ville occidentale.

vendredi 26 octobre 2012

Les réseaux sociaux gratuits coûtent cher !



Semaine no. trois dans notre projet de blog « SéreauxSociaux ». Pour moi, c’est déjà plus clair, ce que c’est qu’un réseau social et j’ai également appris quand et comment ils sont nés. En me rappelant un graphique vu dans un petit livre, je me suis demandé : Quelles conséquences ont les réseaux sociaux sur l’infrastructure technique ? Quel est le prix à payer pour partager des images avec nos amis ou pour regarder les clips du dernier concert sur ces réseaux sociaux gratuits ?


Hier - Aujourd'hui - Demain: Les volumes de traif doublent tous les 19 mois dans le réseau.
(Image symbolique - Valaiscom)


La fibre optique

Les discussions et les planifications autour du réseau fibre optique ou FTTH (Fibre to the Home) sont nationales. C’est bien un projet de génération, puisque le but est d’atteindre les entreprises et les ménages aux quatre coins du pays. Le géant de la télécommunication « Swisscom » a commencé les travaux nécessaires en automne 2008.

Cette expansion de la fibre optique prendra peut-être même des dizaines d’années. Ce sont bien les générations les plus jeunes qui ont un fort intérêt à voir cette autoroute de transmissions d’informations couvrir les besoins de chaque ville, village et maison. Selon les indications de l’Office Fédéral de la Statistique, 100% des Suisses entre 15 et 24 ans utilisent Internet. Il est donc certain que parmi cette tranche de la population, les réseaux sociaux occupent une large place.

Bien sûr, Facebook et Cie. n' en sont pas la seule cause du débordement des lignes de transport de données. Ce sont aussi le Teleworking, la télévision digitale et de plus en plus d’autres divertissements consommés à la maison (jeux, radio digitale etc.) qui en sont  responsables. Les volumes de trafic doublent tous les 19 mois dans le réseau fixe et tous les 7 mois dans le réseau mobile. Désormais, un changement de tendance n’est pas en vue et la génération mentionnée ne modifiera certainement pas ses habitudes à l'avenir.

Investir pour notre vie digitale

Pour ne pas devoir attendre dix secondes jusqu’à ce que mon commentaire apparaisse sur le mur de Facebook, les fournisseurs de télécommunication mais aussi les communes investissent des millions de francs dans ces nouveaux réseaux techniques de haute capacité. La Suisse ne veut pas manquer ce progrès et servir aussi les gions excentrées. Que cela soit pour offrir une infrastructure - dite standardisée – aux entreprises locales ou pour que les habitants ne s’en aillent pas vers les villes.

Puisqu'en Suisse, nous voulons maintenir une vie décentralisée, les communes du Haut-Valais par exemple, ont mis en place un modèle de financement solidaire qui est vu comme un petit exemple national. Solidaire, c’est-à-dire, que chaque commune paie Fr. 400.- par habitant (!) pour le désenclavement de la fibre optique. Peu importe que les coûts effectifs des installations soient évidemment plus importants à Oberwald qu’à Brigue. Grâce à des effets de synergie, on économise une partie des coûts, mais au total, ce sont Fr. 150 millions qui seront investis jusqu’en 2022 dans les 72 communes du Haut-Valais.

Tenant finalement compte du fait qu’un ensemble de comptes gratuits sur les diverses plateformes n’est pas sans conséquences financières pour nous, les mesures nécessaires pour éviter des désagréments ont été prises par les politiques et l’économie locale.

Solidarité grâce aux réseaux sociaux ?

On pourrait croire, que des coopérations comme celles initiées dans le Haut-Valais auront une conséquence positive sur notre monde toujours plus social, incroyablement co-partageant et amicalement illimité ?

Personnellement, je n’aimerais pas justifier cette affirmation. Mais cela me montre, et j’espère à vous aussi, chers lecteurs, que c’est en collaborant, qu’on satisfait le plus de besoins. C’est comme cela que n’importe quel réseau social naît, comme Vanina nous l’a appris il y a deux semaines.

Lisez prochainement à cet endroit (sereauxsociaux.blogspot.com) la suite de notre blog, certainement un peu moins Haut-Valaisan.

Sources :

jeudi 18 octobre 2012

La longue histoire des réseaux sociaux /1

Oui, vous avez bien lu, le monde des réseaux sociaux a bien une histoire et une longue histoire contrairement à de nombreuses croyances. Ils sont apparus quelques temps avant le passage à l'an deux mille. 

Dans notre dernier billet, nous avons défini la différence entre les médias sociaux et les réseaux sociaux. Travail qui nous permet à présent d'approfondir nos connaissances dans le domaine et de vous présenter clairement l'historique de ces réseaux.

Les premiers pas

En 1997, le site web SixDegrees.com apparaît sur la toile et entame l'aventure des réseaux sociaux jusqu'en en 2001. Le nom "SixDegrees" n'est d'ailleurs pas tout à fait anodin. Ce terme provient de la théorie des "Six degrés de séparation" ou des "Six poignées de main" du Hongrois Frigyes Karinthy datant de 1929 puis reprise par Stanley Milgram. Théoriquement nous ne serions qu'à cinq contacts de toutes personnes habitant la planète. Les Grands de ce monde ne sont donc pas si loin de nous.

Suit en 2001 Ryze.com (du verbe to rise up - promouvoir, grandir), une plateforme visant un réseau professionnel d'entrepreneurs. L'inscription s'y fait soit gratuitement, soit en soutenant le site financièrement tout en ayant quelques avantages. Toutefois, l'adhésion n'est définitive que lorsque le consentement de membres déjà inscrits est obtenu. Il faut donc montrer patte blanche. A ce jour, ce réseau, toujours actif, revendique plus de 500'000 membres à travers le monde.

La voie à suivre

Friendster est le véritable ancêtre des Twitter, Google+ et Facebook. Lancé en mars 2002 et localisé en Asie, le site permet de communiquer entre membres, de partager des vidéos, des photos ou de dévoiler nos loisirs. Friendster connaît rapidement un véritable succès, succès qui malheureusement affectera les serveurs du site incapables de supporter les nombreuses visites. Depuis 2011, le réseau connaît un renouveau dû à un nouveau concept : un réseau social destiné aux adeptes des mini-jeux en ligne.

L'an 2003 est l'année de l'arrivée des premiers géants du domaine avec LinkedIn qui s'impose rapidement comme le réseau des professionnels. Il fait place au profil Curriculum Vitae et aide au réseautage professionnel. LinkedIn permet de rencontrer d'autres travailleurs ou alors d'attirer l'attention d'entreprise.
"Plus de 175 millions de professionnels dans le monde utilisent LinkedIn pour échanger idées et informations et pour faire progresser leur carrière." - LinkedIn. 
A la même période, c'est MySpace qui débarque sur la toile et offre aux groupes de musique locaux comme internationaux un espace web de promotion musicale. Les internautes répondent positivement aux attentes de MySpace. Ils utilisent le réseau pour découvrir de nouveaux groupes ou simplement pour suivre tel ou tel chanteur. Colbie Caillat, Adèle ou Lily Allen sont des artistes découverts grâce à MySpace. En septembre 2012, après un long passage à vide, le réseau musical annonce son retour sur le devant de la scène avec un nouveau design et de multiples nouveautés comme l'import des amis, des photos et albums provenant de Facebook. Une option qui pourrait causer du tort au leader mondial.

La suite de l'historique sera à lire dans 3 semaines sur SereauxSociaux. D'ici là, ne manquez pas notre prochain article écrit par Lukas Germann sur le coût des réseaux sociaux.

Sources :
http://www.jesuis.cm/reseau-sociaux/lhistoire-des-reseaux-sociaux-en-image/
http://pro.01net.com/editorial/553464/lhistoire-mouvementee-des-reseaux-sociaux/
http://www.industriemusicale.com/autres/les-reseaux-sociaux-catalyseurs-de-talents-et-de-decouvertes/

jeudi 11 octobre 2012

Média social = réseau social ?

Un média social, c’est quoi ? Est-ce que c’est comme un réseau social ? Existe-t-il d’autres réseaux sociaux que Facebook ou Twitter ? Quel réseau social pour qui et pourquoi ?


Pour commencer, définissons ce qui sera le fil rouge de ce blog : les réseaux sociaux. Ils sont  apparus avec les premiers regroupements d’individus en communautés, certains se sont réunis avec des centres d’intérêt communs, tels que la religion ou l’appartenance à une même classe sociale.

D’une part, ces réseaux permettaient de côtoyer des amis et connaissances qui partageaient un attrait pour les mêmes choses ; d’autre part, ces organisations permettaient également d'élargir ses contacts ou connaissances en rencontrant de nouvelles personnes de confiance. Ces individus étant présentés par des amis (les amis de mes amis…), on pouvait donc croire en leur bonne foi.

Avec l’avènement d’internet et la facilité d’échange des fichiers, les réseaux sociaux ont brusquement pris une toute autre dimension. Leur potentiel a été démultiplié dans des proportions incroyables. Aujourd’hui pour tout nouvel adhérent, la première étape est  la création d’un profil que l’on peut comparer à une carte d’identité virtuelle. Celle-ci comporte, le nom et prénom ou un pseudo et parfois une photo. On y échange également des informations sur nos goûts et centres d’intérêts.
Médias et réseaux sociaux ne désignent pas la même chose:

  • Les médias sociaux sont des instruments qui permettent le partage de contenu multimédia, comme des photos ou du texte, les Like et commentaires permettent l’interaction avec ces différente liens.
  • Les réseaux sociaux sont des plateformes où les internautes peuvent échanger avec d’autres personnes, retrouver des amis, ils tiennent de la connexion entre individus. En clair, le réseau social est l’un des outils de communication des médias sociaux.

La photo qui suit exprime bien cette différence. 




Et pour ceux qui désirent continuer la lecture sur le sujet des médias sociaux je vous recommande cet article de Fred Cavazza : http://www.fredcavazza.net/2009/04/06/une-nouvelle-version-du-panorama-des-medias-sociaux/

A venir un billet de Cyril Zufferey sur l'historique des réseaux sociaux.