lundi 15 avril 2013

Avaaz.org devient également un petit réseau social

Cette semaine, l'autre blog sur les réseaux sociaux vous présente l’autre réseau social: Le réseau d’Avaaz.org: 

Avaaz.org

Environ un cinquantième des utilisateurs de Facebook ou un dixième des membres actifs de Twitter : Mais aussi les 20 millions de personnes enregistrées sur Avaaz.org proviennent des cinq continents du monde. En effet, cette comparaison ne devrait pas se faire et je suis sûr qu’Avaaz.org ne s’oriente pas du tout vers les chiffres de Facebook ou Twitter. Pourquoi ? Parce qu’Avaaz.org n’est pas un réseau social, mais une ONG.

Le mouvement d’Avaaz a été lancé en janvier 2007. Son but n’est pas une moindre chose : « Réduire l'écart entre le monde que nous avons et le monde voulu par le plus grand nombre et partout. »

Des campagnes qui thématisent entre autres le changement climatique, la pauvreté, la crise au Moyen-Orient ou les droits humains font avancer ce mouvement. Quand une initiative sur une question internationale urgente nécessite un fort impact, toute la communauté en est informée par e-mail. Les membres peuvent par suite décider chaque fois, s’ils donnent leur voix pour renforcer l’écho de l’initiative en « signant » la campagne. Un principe assez démocratique, qu’on connaît aussi en Suisse.

D’ailleurs, « Avaaz » signifie « voix » dans plusieurs langues d'Asie, du Moyen-Orient et de l'Europe de l'Est.


Pétitions citoyennes

Entre-temps, chaque membre peut lancer sa propre pétition. Une pétition citoyenne peut même traiter d’un sujet ou d’un besoin très local. Cet outil renforce donc les moyens d’action de la société civile. Il permet aussi de trouver des personnes partageant les mêmes idées. Il semble alors évident que ces individus fassent connaissance entre eux. C’est ce que pense aussi Avaaz qui lance – pour fêter ses 20 millions de membres – une sorte de réseau social.
 

Des histoires – nos histoires

Même si les activités principales restent les mêmes, Avaaz.org ne vient pas de créer un véritable réseau social avec une palette complète de fonctionnalités. Personnellement je pense que ce terme n’est pas faux, c’est pour cela que je le traite aussi dans notre blog sur les réseaux sociaux.

Pour ce « réseau social d’Avaaz.org », le « profil d’utilisateur » est réduit pour chaque membre qui décide d’y participer à quelques lignes de texte qu’Avaaz appelle une « histoire ».



Source : Avaaz.org


Le tout est représenté d’une manière assez originale. Il s’agit d’un plan mondial où l’on peut zoomer et bouger comme on veut. Pour la plupart des personnes, on connait le nom et le pays, éventuellement la ville et des fois il y a une photo. Dès qu’on clique sur un bonhomme, on peut lire son histoire et surtout cliquer un bouton : « Heart this Story ». En français : Aimer ce récit. En plus, on peut aussi écrire un message à l’auteur d’une histoire.

Intentions et développement

Pour l’instant, ce sont toutes les fonctionnalités qu’offre ce « livre d’histoires » sur Avaaz.org. Les articles concernant cette nouvelle plateforme sont encore très rares. En recherchant, on ne trouve donc pas des plans qui montrent si un développement du réseau politique vers un réseau social (ou en parallèle) est prévu ou pas. Malgré les informations manquantes, le développement du réseau devrait aller de pair avec le succès des histoires.


 

Sources :
http://www.avaaz.org
http://en.wikipedia.org/wiki/Avaaz

samedi 13 avril 2013

Les SereauxSociaux publient vol 2.0

Vous vous êtes mis en appétit avec nos petits projets de nouvelle de science-fiction? Nous pouvons vous présenter maintenant une autre nouvelle dans le même style qui vient de sortir de la maison SereauxSociaux. La nouvelle de Lukas s'appelle "Les Siris" et elle est aussi disponible gratuitement sur lulu.com.
"Les Siris", c'est une petite nouvelle de science-fiction dans laquelle l'auteur montre ses idées concernant le développement immense des Smartphones et les conséquences pour le futur. Dans un monde qui est totalement dépendant des Smartphone, la Coupe du Monde et des milliers de spectateurs provoquent le scandale.

Le chemin d'accés pour le passe-temps de votre prochain trajet de train ou vol d'avion, c'est ici.

Bon plaisir!

lundi 18 mars 2013

Les SereauxSociaux publient

Vos bloggeurs préférés publient une nouvelle. Aujourd’hui je vous présente la mienne : "Implémenté".

Amateur de Science-Fiction et de romans d’anticipation, cette nouvelle est faite pour vous. Le héros va se retrouver par erreur dans les rouages judiciaires d’un monde où la sécurité et l’ordre sont la règle

N’hésitez pas à télécharger cette nouvelle gratuite pour la lire sur votre tablette ou sur votre Smartphone.

Wer kennt „wer-kennt-wen“ ? ou „Les réseaux sociaux en Allemagne“


Wer-kennt-wen (wkw) est un réseau social dont le titre signifie « Qui connait quelqu’un ? ». Alors qui connait, ce réseau social ?


Ce sont surtout nos amis allemands qui le connaissent et qui l’utilisent. Wer-kennt-wen enrichit le monde des réseaux sociaux depuis l'octobre 2006. Leur slogan est amusant, traduit en français, il signifie: « Tout le monde connait quelqu’un sur ″qui-connait-quelqu’un″ ». Depuis 2009, l’entreprise est entre les mains de RTL interactive S.à.r.l. qui elle-même appartient à la télévision RTL.
Un point intéressant qu’on rencontre aussi dans d’autres histoires de réseaux sociaux est à noter : wkw est issu d’un projet d’étude entre ses deux fondateurs, Fabian Jager et Patrick Ohler.



Une grande diversité

L’Allemagne ne connaît pas seulement wkw. Elle dispose aussi d’autres réseaux sociaux maison : Xing, StayFriends, les réseaux VZ (studiVZ, meinVZ, schülerVZ) ou Die Lokalisten sont également tous originaires d’Allemagne. Pendant que les activités de studiVZ, Die Lokalisten ou wkw se concentrent actuellement plutôt sur le plan national, le réseau StayFriends est également disponible pour quelques autres pays, entre autres pour la France sous le nom de domaine de trombi.com.



StayFriends devrait servir à retrouver des camarades d’école, ou plutôt d’anciens amis d’école. Pour le tester j’ai visité le site suisse et j’y ai bel et bien retrouvé - dans mon village d’un peu plus que 1000 habitants - l’école où j’ai fait le cycle. Trente-six écoliers y sont enregistrés. S’agit-il d’un projet d’école ? Je ne suis pas allé au-delà de l’enregistrement mais j’ai remarqué - juste à côté de l’évaluation pour cette école - un commentaire : « Content que cette école, ce soit du passé ».

Un leader traqué

Xing, le réseau social professionnel, ce n’est pas du passé. Parmi les réseaux sociaux actifs dans ce domaine, il a pris une grande ampleur et se décline dans plus de dix langues. Récemment, le nombre d’utilisateurs a dépassé les 5 millions. Mais Xing se voit défié par un concurrent de taille : LinkedIn. Depuis 2009, LinkedIn est aussi disponible en version allemande et a franchi depuis quelques semaines (janvier 2013) la barre des 200 millions d’enregistrements dans sa base de données. La menace repésentée par Linkedln pour Xing est déjà significative sur le marché suisse , où l’LinkedIn l’américain, est déjà leade.


Une décroissance générale

À propos de l’Amérique : Malgré les nombreux réseaux indigènes, l’Allemagne ne fait pas exception en ce qui concerne le réseau social le plus utilisé : c’est évidemment Facebook. En plus, les réseaux sociaux allemands subissent une décroissance générale en termes de nombre de visites. Xing arrive à augmenter lentement son nombre d’utilisateurs mais pas forcément l’utilisation du site à proprement dite. Ces faits sont très bien démontrés par la statistique ci-dessous :
 

Source : IVW / statista.com


D’après ces chiffres, il n’est pas étonnant que les spécialistes ne croient plus à une renaissance de studiVZ. StudiVZ est un réseau qui connaissait un grand succès avec notamment, en 2006, entre autre une extension vers l’Espagne et la Pologne. Cependant, les versions en non germanophones ont été fermées après seulement 3 ans, en 2009.


Top Ten


En Allemagne, Xing figure sur la liste des dix réseaux les plus populaires, tout du moins à l’heure actuelle. Plus haut que LinkedIn et Stayfriends qui se classent un rang avant Twitter. Grâce à odnoklassniki il y a aussi un représentant originaire de l’est (voir mon billet sur les réseaux sociaux en Russie). En décembre 2012, wer-kennt-wen se retrouve dixième, plus populaire en mesurant le nombre des différent visiteurs.



Espérons pour les réseaux sociaux allemands qu’il ne devienne pas nécessaire de demander : qui connaissait « Qui-connait-quelqu’un ».


Sources :

http://blog.webfox01.de/die-beliebtesten-sozialen-netzwerke-in-deutschland/
http://de.wikipedia.org/wiki/Wer-kennt-wen
http://de.wikipedia.org/wiki/StudiVZ
http://www.access.de/karriereplanung/karriere-tipps/vergleich-xing-linkedin-6952

lundi 11 mars 2013


Les réseaux sociaux scientifiques 2/2

Il y a deux semaines, je vous avais présenté le logiciel Mendeley. Cet outil qui permet de vous créer une bibliothèque de PDF et de la partager. Cette semaine, je vais vous présenter un autre site qui facilite l’échange de documents. Au contraire de Mendeley, academia.edu est avant tout orienté réseau social même si sa fonction première reste le partage d’articles, de comptes rendus, de travaux et d'autres documents.

Source : Google images : http://www.mysticsaint.info/2013/02/Academic-Papers-on-Sufism-via-Academia.Edu.html

academia.edu

Ce site a vu le jour en 2008. Il est introduit par l’américain Richard Price et se destine aux chercheurs et aux étudiants. Son objectif premier est de servir de passerelle d'échange et de synergie entre chercheurs des universités du monde entier. Academia.edu favorise en outre la publication de travaux de recherche et d’articles en Open Source visant à favoriser la collaboration entre les scientifiques.

L’inscription se déroule comme sur Facebook ou sur MySpace. Pour commencer, il faut inscrire son nom, son adresse mail et sélectionner l'université ou la haute école à laquelle nous appartenons. Ensuite, nous sommes appelés à spécifier notre filière et nos centres d’intérêt. Il est également possible de retrouver nos amis par adresse e-mail ou grâce à nos contacts Facebook, Google+, etc..


Les outils d'academia.edu

Academia.edu offre des outils d'analyses statistiques sur les visites de son profil et celles de ses publications. De plus, les membres sont avertis à chaque fois que leur nom est inscrit dans Google. Comme avec Twitter, les utilisateurs ont la possibilité de suivre les publications et les actualités d’un autre utilisateur sans que ceci soit forcément réciproque. Il est donc tout à fait possible de suivre les publications de quelqu'un sans que celui-ci en fasse de même en retour. La fonction message privé est également présente sur academia.edu.

Mendeley et academia.edu peuvent être complémentaires. Le premier offre de nombreuses fonctionnalités pour l’organisation de sa bibliothèque de fichiers PDF et autres textes tout en offrant la possibilité de communiquer avec d’autres utilisateurs. Le second offre des fonctions qui facilitent la connexion avec les autres réseaux sociaux et offre une interface qui leur est proche. Vous avez maintenant toutes les clés pour choisir le support adapté à vos échanges d'articles et autres travaux. 


Liens
http://www.academia.edu/
http://www.geozon.info/2010/03/08/wissenschaftliche-netzwerke-teil-1-4/


mardi 26 février 2013

Deux clics pour plus de sécurité

Cette semaine, nous observons des petits trucs qui eux-mêmes nous observent aussi. En surfant sur Internet, on y trouve sur toujours plus de sites web les boutons "J'aime", "g+1" etc. . Personnellement, ils ne me dérangent pas. Des fois, ils s'avèrent même pratique pour partager rapidement un site, bien que je ne le fasse rarement.
Mais derrière ces boutons, il y a beaucoup plus que ce qui est visible. Je vous explique dans ce billet le fond technique et la problématique et je vous présente une solution qui est en train de s'imposer déjà sur quelques sites web.

Les fameux boutons "Social Media"

Les sites typiques à avoir des tels boutons sont souvent des sites d'articles de journaux ou qui proposent des produits à vendre (ou des blogs comme celui-ci). D'ailleurs, pour être exacte, on appelle ces outils des "social plugins".Il s'agit alors d'un petit "programme" qui permet une fonction particulière. Le plugin n'est la plupart du temps pas de ce même site, mais y intégré.

Prenons l'exemple suivant: Je me balade sur le site de la RTS (Radio Télévision Suisse). Du coup je trouve un article bien intéressant et je veux aussi éveiller l'intérêt de ma communauté sur le web 2.0. Grâce aux socials plugins, il suffit que je clique sur le bouton qui convient pour partager cet article avec mes amis sur Facebook ou Google+, ou avec mes followers sur Twitter.

Mais attention: Je me suis ni connecté à Facebook et je n'ai ni cliqué le bouton. Pourtant, à ce moment il y avait déjà un échange d'informations vers la plateforme du réseau social. En plus de l'URL du site où je me trouve, il y a un indicatif de l'utilisateur qui est envoyé.

À peine quelques instants après une connexion, Facebook serait capable d'associer ces informations à mon profil d'utilisateur.



Un concept simple et qu'une petite restriction

À part en désactivant tous les cookies des tiers ce qui peut ne plus faire marcher aussi des fonctions d'autres sites, il apparaît maintenant une autre alternative.
Le concept est simple: Les socials plugins ne créent qu'une connexion si je les active en tant que visiteur de ce site.
Source : heise online 



À mon avis, ce clic supplémentaire vaut la peine pour plus de protection de données. Maintenant, il est aux entreprises et aux développeurs de web de jouer le jeu et d'éventelluement renoncer à quelques diffusions de leurs sites.

Cliquez sur le bouton "J'aime" si vous aimez mon billet et que vous voulez que Facebook le sache, ou ne cliquez pas si vous le trouvez bien mais que vous pensez à la protection des données ;-)

Dans ce sens: à bientôt, que ça soit avec ou sans "Like".
 

dimanche 10 février 2013

Les réseaux sociaux scientifiques 1/2

Dès le début des réseaux sociaux sur internet, la communauté scientifique s’est servie de cet outil pour s’échanger rapports, comptes rendus et autres dossiers. Depuis quelques années, des sites spécialement dédiés à  la communauté scientifique ont vus le jour.

Une utilisation spécifique

Utilisés dans le cadre de projet de recherche, les réseaux sociaux sont un formidable instrument pour l’échange de résultats et de données. C’est pourquoi la création de réseaux spécialisés a rapidement été nécessaire. Les chercheurs peuvent échanger et se retrouver par spécialisation.  Ainsi ces plateformes permettent d'aider également à la correction de rapports ou à la collecte d’informations auprès de spécialistes.
Ces sites sont aussi utiles pour mettre en ligne sa propre bibliothèque de documents et ainsi la partager au reste de la communauté. Cette semaine je vous présente donc le logiciel Mendeley :

http://www.linuxondesktop.in/2009/10/organizing-you-documents-and-research.html


Mendeley

Mendeley est un logiciel gratuit, gestionnaire de références mais également un réseau social académique.  En effet, il est nécessaire de télécharger le logiciel disponible sur le site de  Mendeley pour y insérer sa bibliothèque. Le logiciel permet de classer de manière très pratique sa bibliothèque de documents. L’utilisateur a la possibilité de donner accès à sa bibliothèque à ses collègues.
Le logiciel donne la possibilité de créer des groupes,  de cette manière la collaboration et la mise en commun de textes est rendue très aisée. C’est dans cette dernière fonctionnalité qu’apparaît l’aspect réseau social de Mendeley.

Lors de mon prochain poste je vous parlerai d’une autre plateforme dédiée aux chercheurs et étudiants. 


Sources : 
http://www.mendeley.com/
http://www.geozon.info/2010/03/08/wissenschaftliche-netzwerke-teil-1-4/
http://www.academia.edu/


mercredi 16 janvier 2013

Un jumeau de Facebook pour la Russie: vk.com

Continuons notre tour du monde des réseaux sociaux. Partons du Brésil où Google est au pouvoir avec le réseau social « Orkut » et regardons vers la Russie: Vk.com y est le réseau social no. 1 et le deuxième site web le plus visité par les russes.

vk.com ou В Контакте

À l'origine de vk.com, c'était le site Vkontakte.ru qui hébergeait ce réseau social. VKontakte est devenu ouvert pour toute le monde vers la fin de l'année 2006, ce qui fait seulement quelques mois après Facebook, qui a décidé en septembre 2006 de se proposer aussi à des non-étudiants. Cependant, Vkontakte n'avait de loin pas le nombre d'utilisateurs lors de sa publication que Facebook. C'est évident, vu que les deux frères et fondateurs Pawel et Nikolai Durow n'ont programmé le seau social qu'en été 2006.
L'adresse vk.com été acheté en 2009 pour des raisons d'expansion sur le marché international et, il y a environ une année, le réseau social a déménagé totalement à cette adresse.
Actuellement, VKontakte a environ 190 millions d'utilisateurs.

Les similitudes avec Facebook

Vk.com n'est pas seulement le jumeau plus jeune de son frère Facebook, il doit être définit comme un clone qui a en plus du succès. Les ressemblances graphiques et mêmes fonctions sondues au fait que Pawel Durow s'est servi du réseau américain pour en faire un nouveau pour la Russie. Durow n'est d'ailleurs pas le seul qui a fait ça, mais il est difficile à estimer pourquoi c'est justement VKontakte qui connait un tel succès. Une raison pourrait être le téléchargement de médias sous droits d'auteur (seulement vers l'amont), qui évidemment Facebook ne peut se permettre moins bien.
Les utilisateurs de vk.com connaissent comme ceux de Facebook le bouton « J'aime » ou, depuis quelques mois, les annexes dans les messages, ainsi qu'une messagerie entre plusieurs personnes.

 
Similitude détectable aussi dans le logo: Le logo de В Контакте face à celui de Facebook.
Source : baskoart.ru 

Un des rares qui fait front à Facebook

Ceux qui attendent Facebook à la deuxième place en Russie se trompent. Le deuxième réseau social le plus populaire dans le pays le plus grand du monde c'est Odnoklassniki et Facebook ne se retrouve qu'à la troisième place.

En observation du régime

Pawel Durow se voit de temps en temps confronté aux services secrets du régime de Poutine (FSB). Dernièrement, le FSB a demandé à Durow de fermer des groupes qui discutaient certains sujets politiques. Le jeune CEO de VKontakte prend par contre une position commerciale et indifférente et ne freine pas son réseau social quand cela fleuri.

Combien de temps encore pour VKontakte?

Il devrait être intéressant de suivre le développement de Vkontakte.ru. Est-ce qu'il se tient debout face au concurrent presque extra-terrestre Facebook? Aussi les réseaux sociaux dépendent des investissements: Le deuxième plus grand porteur de parts, mail.ru,  tient actuellement 39.9% des actions de VK. En même temps, mail.ru possède aussi quelques parties de Facebook.


 

 

mercredi 2 janvier 2013

Orkut le réseau social Brésilien de Google

Présentation

C’est en 2004 que Google lance son premier réseau social : Orkut. A l’origine, le site est la création d’un étudiant d'origine turque dont le prénom est Orkut. Cet étudiant deviendra plus tard employé Google. Peu connu sous nos latitudes, le réseau social est un véritable phénomène au Brésil et en Inde. Comme 45% des utilisateurs sont brésiliens sur Orkut, Google Brésil saisit rapidement l'opportunité en reprenant la gestion de la plateforme.


Le Brésil et les réseaux sociaux

Avec la cinquième population mondiale, le Brésil est un grand consommateur de médias sociaux. Il est par ailleurs intéressant de constater dans ce pays que Facebook n’est pas le réseau le plus utilisé. La plate-forme la plus populaire reste Orkut, sur laquelle plus de 40% des brésiliens possèdent un compte.

Il faut savoir qu’Orkut a été disponible au Brésil avant Facebook qui n’y a ouvert ses portes aux non universitaires qu’entre 2005-2006. Les utilisateurs avaient déjà bien pris leurs marques sur le réseau proposé par Google.

Utilisation des réseaux sociaux au Brésil


Orkut et la polémique au Brésil

Jusqu’en 2008, le réseau fait face à de nombreuses polémiques au Brésil. Celles-ci ne cessent que suite à une série de mesures efficaces prises par Google. Ce dernier conserve et met à la disposition de la justice les adresses IP et les données personnelles des utilisateurs qui diffusent du contenu incitant à la violence ou à la pédophilie. Ce genre de pages n’était malheureusement pas rare, mais faisaient plutôt légion sur Orkut.

Il est vrai que le pays compte des régions où la violence, le trafic de drogue et celui  d'êtres humains sont très présents. Ces phénomènes se reflètent sur la plateforme où il est possible de créer des groupes de tous genres. De nombreux groupes pédophiles cherchant de jeunes victimes étaient présents sur le site. Avant 2008, on dénombrait également de nombreuses factions néonazies ou encourageant à la haine raciale.

Facebook ne lâche rien 

Conscient d’être à la traîne dans le pays, Facebook offre maintenant la possibilité de charger son profil Orkut directement sur Facebook. Malgré de nombreuses migrations vers le géant américain, c’est encore Orkut qui cumule aujourd’hui le plus d’heures d’utilisation.

Une chose que Facebook ne peut changer auprès du public, c’est justement son image de grande machine américaine. Le site Orkut est par ailleurs tellement ancré dans le cœur des brésiliens qu'on  le surnomme là-bas le « réseau des Brésiliens ». 

Sources :