mercredi 28 novembre 2012

Les entreprises sur les médias sociaux

www.blog.semply-social.com
Avez-vous déjà réfléchi à comment une entreprise prend la décision de s’implanter sur tel ou tel réseau social ? La solution choisie dépendra de la manière par laquelle l’entreprise décidera d’effectuer sa promotion. Les causes peuvent être le domaine d’activité de l’entreprise, les finances et le personnel à disposition ou encore les objectifs et les contenus diffusés. Pour vous présenter ceci, nous nous sommes basés sur le rapport consacré à Youtube, LinkedIn, Google+, Twitter, Facebook et Flickr rendu par des étudiants de l’HES-SO Valais lors de l’année scolaire 2011-2012.

Domaine d’activité

Si chaque entreprise montre un intérêt différent à se retrouver sur un média social selon l’orientation de son activité, chaque média social peut ou ne peut pas convenir à toutes les entreprises. Facebook offre un fort impact publicitaire pour une société, mais le fonctionnement et la mise en page de ce site ne sont pas adaptés au monde professionnel. D’autre part, une compagnie peut trouver un intérêt à posséder un compte sur plusieurs médias sociaux afin de communiquer autrement et de cibler différentes catégories de personnes. Une compagnie d’assurances peut utiliser Facebook pour sa promotion publicitaire et utiliser LinkedIn pour le recrutement de son personnel.

www.alexandreprot.net

Finances et personnel 

Le second point auquel une entreprise doit réfléchir se situe au niveau des ressources financières et de celles en personnel . Pour les réseaux sociaux cités en introduction, la création d’un compte (basique) est gratuite à l’exception des réseaux sociaux « professionnels » LinkedIn (jusqu’à 71€/mois) et Flickr (18€/année). Ces sites font payer les utilisateurs qui veulent disposer d’une palette de fonctionnalités complète. Le temps investi par le personnel pour maintenir les pages et animer les comptes sur les médias sociaux choisis représente un coût plus ou moins élevé pour l’entreprise. Une page sur Facebook peut rapidement devenir contre-productive sans y consacrer l’engagement nécessaire.
Une option peu onéreuse consiste à communiquer avec ses abonnés via Twitter : Il suffit de publier régulièrement des courts messages, sans à avoir à entretenir un site entier.
Le rapport qualité-prix varie en fonction du public cible ou des produits et services qu’elle vend. Les coûts diffèrent selon le support utilisé (texte, vidéo etc.).

Objectifs et contenu diffusés

La cible et le contenu diffusé varient en fonction du média choisi et du public visé. Linkedin, par exemple, permet à des professionnels de communiquer directement entre eux. Le but ici est d’élargir ses relations d’affaires ou de créer des synergies. Sur Facebook, il existe un service payant de diffusion de publicités à un public ciblé en fonction de nombreux critères d’échantillonnage. Les utilisateurs sont incités à « aimer » une page publicitaire, en bénéficiant de promotions ou en pouvant participer à des concours. Bien utilisé, Youtube représente un puissant outil publicitaire. En effet, l’impact d’une vidéo virale peut toucher des millions d’individus. Pour terminer, Flickr est un outil intéressant dans la mesure où il permet de mettre en ligne photos et de petits films de moins d’une minute.

Chacun de ses supports, s’il est utilisé judicieusement, peut générer de la visibilité pour votre société. Vous possédez maintenant quelques clés pour l’intégration de votre entreprise sur les réseaux sociaux.

Article signé par l'équipe SereauxSociaux.

samedi 17 novembre 2012

La Chine et les réseaux sociaux

Si je vous demandais de nommer spontanément le nom d’un réseau social, nul doute que Facebook serait celui que vous me citeriez le plus, loin devant Twitter. Rien d’étonnant à cela : Facebook est le service de ce type le plus utilisé en Europe et aux Etats Unis. Mais est-ce également le cas hors de la sphère d'influence occidentale ? Dans le cadre de cette réflexion, le cas de la Chine, qui n’a pas accès à Facebook, m'a particulièrement interpellé. 

Le Facebook à la chinoise 

Les citoyens de l'empire du milieu  disposent de leurs propres réseaux sociaux. Le plus utilisé s’appelle Renren (depuis 2009, avant il  s’appelait Xiaonei). Il compte presque autant d’utilisateurs que Facebook quand bien même près de 95% de ses inscrits résident sur le territoire chinois. Les fonctionnalités principales sont les mêmes que celles de son frère. Il est à noter que les étudiants sont les premiers utilisateurs de cette plateforme puisqu’ils représentent à eux seuls 96% des inscris.

Ce réseau social a vu le jour en 2005. Il a été conçu par des universitaires et est actuellement passé aux mains d’un consortium internet chinois et d’une banque japonaise. En mai 2011, alors qu'il comptait près de 160 millions de membres, le site réussit son introduction en bourse dans une opération de 734 millions de dollars.

Si dans l'ensemble, Renren offre les mêmes possibilités que son homologue américain, il fournit toutefois un outil dont Facebook n'est pas doté : la possibilité de connaître l’identité des personnes qui ont visité notre profil. Une autre particularité de ce site est sa monnaie virtuelle (calquée sur la valeur du Yuan). Elle permet de réaliser des achats virtuels sur le site, de jouer à des jeux en ligne, etc.

Source google images :  

La censure

Renren est-il censuré ? Poser la question c'est déjà y répondre et de ce fait la réponse ne surprendra certainement personne. On peut même dire que la vérification des données est plutôt rigide et bien structurée. Les posts sont soumis à deux filtres. Le premier est automatique et vérifie l'emploi de certains mots interdits. Il empêche donc l'affichage de tout post comprenant l'un de ces mots prohibés. Un second filtre manuel est ensuite appliqué. Un utilisateur trop souvent censuré verra donc son compte fermer et sera donc banni de Renren.
 

Le Twitter chinois

Comme aux Etats Unis, au Japon et au Royaume Uni, le réseau social qui arrive en seconde position est un site de micro-blogging comparable à Twitter. De par sa structure descendant directement du blog, ses messages sont plus brefs.
 
Ce site, du nom Weibo, est créé en 2009. Il compte aujourd'hui plus de 350 millions d’usagers, 700 millions de visites quotidienne et 100 millions de messages postés chaque jour. Comme le font les stars occidentales avec Twitter, les personnalités chinoises postent sur Weibo. Elles sont aussi suivies par des millions d’internautes et leurs avis sont donc repris et relayés par ces derniers.
 

Le petit frère de MySpace

Qzone est un autre réseau social chinois qui comporte de nombreuses fonctionnalités payantes comme la version mobile par exemple. Il se rapproche de MySpace dans la mesure où permet d’échanger musique et photos. L’importance de ce site n’est pas négligeable puisque en 2009 la plateforme comptait déjà 200 millions d'utilisateurs.
 

Et pour terminer

Il y a assez peu d’informations sur les réseaux chinois, l’accès et l’inscription pour les non chinois est quasi impossible, puisque ces sites n’ont pas de traduction anglaise. Le seul qui offre une version anglaise est Weibo, mais qui lors de l’inscription de localité ne vous propose aucune ville occidentale.