mardi 26 février 2013

Deux clics pour plus de sécurité

Cette semaine, nous observons des petits trucs qui eux-mêmes nous observent aussi. En surfant sur Internet, on y trouve sur toujours plus de sites web les boutons "J'aime", "g+1" etc. . Personnellement, ils ne me dérangent pas. Des fois, ils s'avèrent même pratique pour partager rapidement un site, bien que je ne le fasse rarement.
Mais derrière ces boutons, il y a beaucoup plus que ce qui est visible. Je vous explique dans ce billet le fond technique et la problématique et je vous présente une solution qui est en train de s'imposer déjà sur quelques sites web.

Les fameux boutons "Social Media"

Les sites typiques à avoir des tels boutons sont souvent des sites d'articles de journaux ou qui proposent des produits à vendre (ou des blogs comme celui-ci). D'ailleurs, pour être exacte, on appelle ces outils des "social plugins".Il s'agit alors d'un petit "programme" qui permet une fonction particulière. Le plugin n'est la plupart du temps pas de ce même site, mais y intégré.

Prenons l'exemple suivant: Je me balade sur le site de la RTS (Radio Télévision Suisse). Du coup je trouve un article bien intéressant et je veux aussi éveiller l'intérêt de ma communauté sur le web 2.0. Grâce aux socials plugins, il suffit que je clique sur le bouton qui convient pour partager cet article avec mes amis sur Facebook ou Google+, ou avec mes followers sur Twitter.

Mais attention: Je me suis ni connecté à Facebook et je n'ai ni cliqué le bouton. Pourtant, à ce moment il y avait déjà un échange d'informations vers la plateforme du réseau social. En plus de l'URL du site où je me trouve, il y a un indicatif de l'utilisateur qui est envoyé.

À peine quelques instants après une connexion, Facebook serait capable d'associer ces informations à mon profil d'utilisateur.



Un concept simple et qu'une petite restriction

À part en désactivant tous les cookies des tiers ce qui peut ne plus faire marcher aussi des fonctions d'autres sites, il apparaît maintenant une autre alternative.
Le concept est simple: Les socials plugins ne créent qu'une connexion si je les active en tant que visiteur de ce site.
Source : heise online 



À mon avis, ce clic supplémentaire vaut la peine pour plus de protection de données. Maintenant, il est aux entreprises et aux développeurs de web de jouer le jeu et d'éventelluement renoncer à quelques diffusions de leurs sites.

Cliquez sur le bouton "J'aime" si vous aimez mon billet et que vous voulez que Facebook le sache, ou ne cliquez pas si vous le trouvez bien mais que vous pensez à la protection des données ;-)

Dans ce sens: à bientôt, que ça soit avec ou sans "Like".
 

dimanche 10 février 2013

Les réseaux sociaux scientifiques 1/2

Dès le début des réseaux sociaux sur internet, la communauté scientifique s’est servie de cet outil pour s’échanger rapports, comptes rendus et autres dossiers. Depuis quelques années, des sites spécialement dédiés à  la communauté scientifique ont vus le jour.

Une utilisation spécifique

Utilisés dans le cadre de projet de recherche, les réseaux sociaux sont un formidable instrument pour l’échange de résultats et de données. C’est pourquoi la création de réseaux spécialisés a rapidement été nécessaire. Les chercheurs peuvent échanger et se retrouver par spécialisation.  Ainsi ces plateformes permettent d'aider également à la correction de rapports ou à la collecte d’informations auprès de spécialistes.
Ces sites sont aussi utiles pour mettre en ligne sa propre bibliothèque de documents et ainsi la partager au reste de la communauté. Cette semaine je vous présente donc le logiciel Mendeley :

http://www.linuxondesktop.in/2009/10/organizing-you-documents-and-research.html


Mendeley

Mendeley est un logiciel gratuit, gestionnaire de références mais également un réseau social académique.  En effet, il est nécessaire de télécharger le logiciel disponible sur le site de  Mendeley pour y insérer sa bibliothèque. Le logiciel permet de classer de manière très pratique sa bibliothèque de documents. L’utilisateur a la possibilité de donner accès à sa bibliothèque à ses collègues.
Le logiciel donne la possibilité de créer des groupes,  de cette manière la collaboration et la mise en commun de textes est rendue très aisée. C’est dans cette dernière fonctionnalité qu’apparaît l’aspect réseau social de Mendeley.

Lors de mon prochain poste je vous parlerai d’une autre plateforme dédiée aux chercheurs et étudiants. 


Sources : 
http://www.mendeley.com/
http://www.geozon.info/2010/03/08/wissenschaftliche-netzwerke-teil-1-4/
http://www.academia.edu/